Bienvenue sur le site de de l’Organisation Professionnelle des Taxis des Yvelines,
Dans la rubrique présentation sous-jacente, nous expliquons pourquoi avoir privilégié le terme Organisation Professionnelle à celui de Syndicat de taxis. L’OPTY en résumé, c’est une organisation professionnelle :
● Née de la base et dans la contestation, officiellement existante depuis décembre 2015
( lien https://www.youtube.com/watch?v=_O5qRJSN9rw )
● En tête de la grande manifestation de janvier 2016 (à l’origine de la loi dite Grandguillaume)
● Reconnue et siégeant depuis 2018 en préfecture (T3P)
● siégeant en Commission CPAM 78
● Affiliée à la Fédération Nationale du Taxi (FNDT) depuis 2021
● Partenaire du seul centre de formation 78 avec 20 ans d’expérience et formant uniquement des taxis (Ecole Taxi et Conseils) (lien https://ecoletaxi78.fr/)
● Partenaire de la plateforme numérique départementale officielle des Yvelines au capital détenu à 100% par 35 taxis Yvelinois (Alliance Taxis 78 ) (lien https://www.taxi-78.com/)
Nous avons consécutivement un pied dans la tradition et l’autre dans la modernité, dedans, dehors. Et l’architecture du site web reflète aujourd’hui ces partis pris, avec différentes sections à l’adresse :
⦁ des usagers qui s’interrogent sur leurs droits, les services disponibles, leur mode de fonctionnement et les coûts ;
⦁ des municipalités et collectivités territoriales en charge d’organiser la mobilité, soucieuses de prendre en compte les spécificités d’une profession (très) réglementée comme le taxi ;
⦁ des aspirants potentiels au métier, désireux de connaître les modalités de formation et les opportunités d’exercice ;
⦁ des professionnels en acticité, observateurs notamment du marché des licences en vente et des outils de travail à leur disposition ;
⦁ des artisans-taxis membres ou potentiels membres de l’OPTY, afin d’adhérer à l’organisation ou renouveler leur cotisation annuelle en ligne (mensualisable depuis 2022).
Nous insistons sur le terme artisan-taxi comme dans le droit en vigueur, avec ou sans chauffeur, autonome ou pas au futur hypothétique, le transport par véhicule terrestre de personnes pour le compte d’autrui et ce sans réservation préalable, reste subordonné à une autorisation administrative de stationnement sur la voie publique en attente de clientèle, ou licence de taxi. Or sur le 78, la majorité de ces autorisations sont exploitées de manière directe, bien qu’il y’ait une forte demande locative et ce d’autant plus depuis le Covid-19. Autrement dit, « taxi » pour la majorité des professionnels en activité dans les Yvelines en tout cas, ce n’est pas seulement être chauffeur. C’est avant tout être dirigeant d’entreprise, artisanale ou société, en s’appuyant sur les modes d’exploitation dûment autorisés à un moment de l’histoire pour faire vivre cette entreprise – de taxi. De ceci il faut être conscient avant de se lancer dans le métier comme c’est aussi par-delà conduire développer les moyens, collectifs ou individuels pour optimiser et pérenniser cette activité de service publique par délégation. Parce que c’est bien de cela en définitive dont il est question et qui justifie le statut particulier de profession réglementée à numerus-clausus.
L’OPTY vient de loin et indirectement en réaction à la loi « de développement et de modernisation des services touristiques » dite loi Novelli, entrée en vigueur en juillet 2009 et qui aura posé le cadre législatif de l’activité de Véhicule de Tourisme avec Chauffeur. (Même si en réalité les bases de cette politique en France remonte à 2006). Ce texte a remplacé les précédents régimes de la Petite et Grande Remise, les « GR », soit des véhicules et chauffeurs de luxe fonctionnant sur réservation préalable, par celui des VTC. Ce nouveau régime aura d’abord été rattaché au ministère du Tourisme, sensé réguler les besoins au travers d’Atout France. Mais fin 2011, l’arrivée d’Uber et autres plateformes d’intermédiation dans son sillage auront très vite mis en lumière la vacance de la régulation par Atout France. S’ensuivit des heurts de plus en plus nombreux et violents entre taxis et chauffeurs VTC, les plateformes déclamant ne pas avoir de politique de pré-positionnement sur la chaussée, tandis que les taxis ne pouvaient que constater le contraire sur le terrain, c’est-à-dire une activité de piraterie de l’activité de taxi en plein essor et à renfort de travailleurs clandestins. Très vite la flotte des VTC sera ainsi passée de quelques centaines à plus de 40 000 en Ile-de-France soit deux fois plus que les taxis parisiens, les 508 noires cabossées zigzaguant au GPS submergeant les GR en voie d’extinction du même coup. Deux ans plus tard la coupe était pleine, et les premières vraies manifestations sauvages parties de la base prenaient leur bonne vitesse, les taxis des gros pôles urbains des Yvelines n’étant pas en reste voire au-devant du front.
Pour autant le syndicat unique des Taxis des Yvelines d’alors ne réagissait pas beaucoup en dépit de toute une série de réunion de crises mi-syndicales mi-sauvages dans ses locaux officiels. C’est dans ce contexte que sera ouverte la médiation Thévenoud en 2014 et que nos taxis électrons-libres ayant fait sécession avec le syndicalisme du « Taxi de Papa » multiplieront les combats tantôt de rue, tantôt juridiques. Cette histoire s’étendra jusqu’à 2016, tantôt en France au travers de la seconde médiation dite Grandguillaume, tantôt au niveau européen et à Bruxelles jusqu’en Commission pour les plus déterminés d’entre nous. Seulement voilà : cette débauche d’énergie ayant aussi mis en lumière le fait que les professionnels ont du mal à se faire entendre en dehors des cases de la légitimité, il aura été décidé un repli local sur le département d’origine. L’OPTY était ainsi créé fin 2015, dans un repli tout relatif comme ses dirigeants se seront retrouvés propulsés en tête de la grande manifestation de janvier 2016, et des négociations ouvrant sur la future loi Grandguillaume. En 2022 ses membres fondateurs sont toujours en poste pour partie, et l’Organisation Professionnelle des Taxis des Yvelines est rentrée dans l’ordre. C’est-à-dire qu’elle siège en commission T3P en préfecture depuis 2018 ainsi qu’en Commissions Paritaire et des pénalités CPAM comme le prévoit la loi. Née en quelque sorte de la rue, l’OPTY ne renie pas ses origines et n’hésite à y retourner au besoin. Cependant, elle œuvre aujourd’hui pour la pérennité du métier principalement par d’autres moyens, juridiques, de réseaux d’influence, en accompagnants des projets innovants, technologiques notamment. Soucieuse d’accomplir sa mission de représentation professionnelle au mieux et de réinvestir l’espace régional et national par les voies institutionnelles cette fois, l’OPTY est désormais affiliée à la Fédération Nationale du Taxi (FNDT).